Entre la congestion portuaire, le fort retard que prennent les navires la pénurie de conteneurs et les pénuries de chauffeur routier (lié à la guerre en Ukraine), les gros problèmes auxquels font face les acteurs de la supply chain mondiale s'ajoutent les uns aux autres
C’est une cascade d’évènements (Crise du Covid, problème d’équipement, accident du Ever Given …) qui ont provoqué la désorganisation totale de la ligne régulière, à tel point que l’on parle aujourd’hui de remplacer la formule ETA par ATA.
La congestion portuaire toucherait un quart de la flotte mondiale.
On comprend alors mieux qu’un rendez-vous ait été pris par TLF Overseas à Bruxelles avec le cabinet de Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, et avec le cabinet de Thierry Breton, commissaire responsable du Marché intérieur.
“Nous demandons des clarifications pour mieux travailler ensemble [avec les transporteurs maritimes, NDLR] et améliorer la fluidité”, explique le responsable de TLF Overseas, Florent Noblet, soulignant que la Commission européenne se montre attentive, “bien que, à ses yeux, elle regarde de moins près le problème que la FMC aux États-Unis et que les autorités sud-coréennes”.
Tout le monde s’attend donc à une mutation profonde de la supply chain à l’image d’une relocalisation des matières premières, les rendant par exemple plus proches de l’Europe.